Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité.

  • Appel à une mobilisation citoyenne pour le droit à la santé pour toutes et tous

    Communiqué du Tour de France de la santé.

    Face à la dégradation générale du système de santé et à sa marchandisation, nous dénonçons l’aggravation d’une médecine à plusieurs vitesses.

    En 2000, l’OMS* considérait que la France avait le meilleur système de santé du monde. Il est en cours d’effondrement.

    6700 lits d’hospitalisation ont encore été fermés en 2022. 150 à 200 000 infirmier-ère-s ont quitté le métier. 7 millions de personnes n’ont plus de médecin traitant. Et le Covid a été le révélateur de l’abandon d’une politique de santé publique. La santé est un bien commun qui doit être accessible à toutes et tous sans condition et sortir du marché lucratif.

    Les politiques de santé doivent prendre en compte tous les déterminants de santé. Elles doivent répondre aux besoins des personnes, individuellement et collectivement, tant au niveau de la prévention que du soin, et intégrer la participation des usager-ère-s.

    Pour stopper la politique destructrice du gouvernement, nous lançons une campagne de mobilisation

    • Pour l’hôpital public

    Bien mal en point avec ses services d’urgences saturés, les patient-e-s dans les couloirs et des décès évitables, les fermetures de lits à répétition, la psychiatrie totalement sinistrée… C’est tout l’hôpital qui est en crise.

    Il est étranglé par la tarification à l’activité et subit la concurrence des établissements de santé privés à but lucratif qui sélectionnent les patient.e.s et les pathologies rentables, qui débauchent des soignant-e-s hospitaliers du secteur public.

    La psychiatrie cesse d’être à l’écoute de l’humain, se réduit au neurologique, aux médicaments, utilise de plus en plus la contention. La pédopsychiatrie se réduit au seul traitement médicamenteux des « troubles » du comportement.

    L’hôpital a un besoin urgent d’une modification de son mode de financement et de réouverture de lits.

    L’hôpital a un besoin urgent d’un plan massif de formations et d’embauches de personnel-le-s qualifié-e-s et mieux rémunéré-e-s, d’ un nombre de soignant-e-s défini démocratiquement dans chaque service.

    Lire la suite

  • Autorisation gouvernementale pour de nouveaux puits de pétrole en Seine-et-Marne : réaction de Greenpeace France

    Lundi 6 mai, le quotidien Libération a dévoilé que le gouvernement avait récemment autorisé l’extension d’une concession pétrolière en Seine-et-Marne, au Sud de la forêt de Fontainebleau.

    Greenpeace France condamne fermement l’autorisation de nouveaux projets fossiles sur le territoire français par le gouvernement, en contradiction totale avec les constats scientifiques et ses propres engagements.
    Pour l’organisation, il s’agit d’un nouvel exemple du double jeu du gouvernement qui prétend agir pour une sortie des énergies fossiles et continue de valider des nouveaux projets comme les nouveaux puits pétroliers à la Teste-de-Buch* ou le terminal méthanier du Havre.

    “Ces révélations sont complètement scandaleuses : une fois de plus, le gouvernement joue le jeu de l’industrie fossile en autorisant, en catimini, une entreprise à aller forer jusqu’à la dernière goutte de pétrole contre l’avis des scientifiques et au mépris de la population ou de la menace que fait peser ce projet sur les nappes phréatiques. 
    On ne peut pas ‘en même temps’ déclarer que la France sera la première nation à sortir des fossiles et autoriser le développement d’activités pétrolières et gazières sur notre territoire”,  déclare Sarah Fayolle, chargée de campagne Énergies Fossiles à Greenpeace France.

    Lire la suite

  • Élections européennes : faire de la lutte contre la pauvreté une priorité

    Communiqué de presse de ATD quart monde.

    Les Européens souhaitent que la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale soit le thème principal abordé au cours de la campagne des européennes, selon un sondage Eurobaromètre publié le 17 avril. Et pour cause, malgré les objectifs fixés par Bruxelles pour 2030, le bilan reste très décevant : plus d’un européen sur cinq est menacé de pauvreté ou d’exclusion sociale (chiffre Eurostat). ATD Quart Monde a élaboré un plaidoyer et propose des solutions concrètes pour lutter contre la pauvreté et enjoint les candidats aux élections européennes à dynamiser l’intergroupe « lutte contre la pauvreté ».

    POUR UNE EUROPE QUI NE LAISSE PERSONNE DE CÔTÉ

    ATD Quart Monde rappelle que l’objectif de réduction d’au moins 15 millions le nombre de personnes en proie à la pauvreté défini par la Commission européenne est loin d’être suffisant. Avec 95 millions de personnes en situation de pauvreté, les réponses d’urgence aujourd’hui mises en œuvre par l’Union Européenne ne permettent pas d’éradiquer la grande pauvreté et de répondre aux besoins réels de ces personnes.

    POUR UN INTERGROUPE « LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ » QUI GARANTISSE AUX PLUS PAUVRES D’ÊTRE DES CITOYENS À PART ENTIÈRE

    ATD Quart Monde interpelle les candidats aux élections européennes pour développer l’intergroupe « lutte contre la pauvreté » et pour en faire un outil d’influence pour que des mesures spécifiques et adaptées soit réellement mises en œuvre.

    Lire la suite

  • Agent orange au Vietnam : " Ce procès historique est celui de la dernière chance pour obtenir justice"

    A l’initiative du Collectif Vietnam Dioxine, des personnalités politiques, syndicales et associatives apportent leur soutien, dans une tribune au Monde, à la Vietnamienne Tran To Nga, victime de cette arme chimique, dans le procès qui l’oppose notamment à l’entreprise Monsanto.

    Le 7 mai 2024 aura lieu un procès digne d’un combat de David contre Goliath. Tran To Nga, âgée de 82 ans, assigne en justice 14 multinationales agrochimiques, dont la célèbre Monsanto, pour avoir produit et commercialisé l’agent orange, un herbicide employé comme arme chimique par l’armée étasunienne durant la Guerre du Vietnam. Ce procès historique est celui de la dernière chance pour obtenir justice et permettre aux victimes d’envisager la reconstruction individuelle et collective, près de 50 ans après la fin du conflit.

    Accompagnée de ses avocats Me William Bourdon, Me Bertrand Repolt, et Me Amélie Lefebvre, c’est en 2014 que Tran To Nga dépose plainte au tribunal judiciaire d’Evry où elle réside. Reprenant les arguments des sociétés incriminées, le parquet rend sa décision en 2021 : il se déclare incompétent à juger du fond de l’affaire. Ses avocats font alors appel de cette décision, l’affaire est reconduite devant la Cour d’appel de Paris trois ans plus tard.

    Si les sociétés incriminées plaident l’immunité de juridiction (définition), parce elles ont en réalité répondu à un appel d’offres qui n’imposait en rien la présence de dioxine. Par ailleurs, la toxicité du produit était connue des fabricants dès 1957. Les épandages d’herbicides ont commencé en 1961, dont l’agent orange, massivement déversé dès 1965. S’il y a eu des réquisitions par les Etats-Unis, elles n’ont eu lieu qu’à partir de 1967, soit six ans après le début des épandages.

    Lire la suite

  • Le président français prié de mettre les droits humains et le Tibet au cœur de ses discussions avec Xi Jinping

    Communiqué commun signé par la FIDH, la LDH et ICT

    À l’occasion de la prochaine visite en France du Président chinois Xi Jinping, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et ses organisations membres International Campaign for Tibet (ICT) et la LDH (Ligue des droits de l’Homme) appellent le Président Macron à placer la question des droits humains – notamment au Tibet – au cœur de ses échanges avec son interlocuteur chinois.

    Les 6 et 7 mai prochains, le président chinois Xi Jinping effectuera une visite officielle en France, marquant ainsi son premier déplacement en Europe depuis 2019. Cette visite qui fait suite à la visite du Président Macron en Chine en avril 2023, s’inscrit dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire de l’établissement des relations franco-chinoises.

    Quelques jours avant la visite, M. Macron a rencontré le ‘sikyong’ (président) du gouvernement tibétain en exil, Penpa Tsering, le 30 avril au palais de l’Elysée, lors d’une cérémonie de remise de la Légion d’honneur à l’ancien sénateur André Gattolin, un ami de longue date du Tibet. Lors de cet événement, Penpa Tsering a remis au président français une photo de sa rencontre avec le Dalaï Lama en 2016, dédicacée par le leader spirituel tibétain, et l’a exhorté à ne pas oublier le Tibet, selon l’Administration centrale tibétaine (le nom officiel du gouvernement tibétain en exil). Il s’agissait d’un moment important, car quelques jours auparavant, le gouvernement chinois avait de nouveau qualifié l’Administration centrale tibétaine d’”entité séparatiste“.

    « Nous comprenons que l’agenda entre les deux présidents sera dense compte tenu des nombreuses crises internationales comme en Ukraine et au proche-orient mais cela ne doit pas se faire au détriment des échanges sur les droits humains, qui sont dans une situation déplorable dans tout le pays ainsi qu’à Hong Kong, au Xinjiang (région Ouïgoure) et au Tibet où un conflit latent perdure depuis plus de soixante ans et constitue une menace pour la sécurité régionale et internationale » indique Vincent Metten, directeur des Affaires européennes pour International Campaign for Tibet.

    Lire la suite

  • JO Paris 2024 : le revers de la médaille demande à être reçu par le Ministre de l’Intérieur

    Communiqué du collectif Le revers de la médaille.

    IMG-20240422-WA0144-768x1024.jpgParis, le 1er mai 2024 – Malgré des concertations denses avec les multiples institutions parties prenantes à l’organisation des Jeux, la plupart des propositions du collectif Le revers de la médaille restent sans réponse, celles-ci étant principalement à la main du ministère de l’Intérieur qui n’a, à ce jour, pas donné suite aux demandes de rendez-vous. C’est par une nouvelle action coup de poing qu’il renouvelle donc son appel au ministre.

    Mercredi 1er mai au soir, le collectif Le revers de la médaille s’est rendu devant les locaux du ministère de l’Intérieur, rue des Pyrénées à Paris, pour y projeter le message “Jeux de l’exclusion” et y déposer une enveloppe géante contenant un nouveau courrier de demande de rendez-vous.

    Au-delà de son rôle d’interpellation, le collectif se mobilise pour la tenue de concertations avec l’ensemble des parties prenantes à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, et s’attache avec persévérance à proposer de multiples solutions pour la lutte contre l’exclusion.

    Lire la suite

  • Attention danger populisme

    Article de Grégory Rzepski  publié dans le Monde Diplomatique daté de mai 21024.

    Il a fait l’École des hautes études commerciales (HEC) puis du business, comme son père. Il manage désormais l’administration française. Le ministre de la fonction publique Stanislas Guerini voudrait pouvoir licencier plus facilement les tire-au-flanc. Le gouvernement doit économiser 10 milliards d’euros en 2024.

    Deux maisons de campagne, un appartement parisien de plus de 200 mètres carrés : le patrimoine de M. Guerini s’élevait à 4 millions d’euros en 2022. Aux 80 000 fonction­naires qui n’ont pas obtenu d’habitation à loyer modéré (HLM) en 2023 faute de place, aux millions de Français dont les revenus ne suffisent plus à se loger, le gouvernement promet non pas de financer le besoin en logements sociaux, mais d’expulser les locataires qui dépasseraient les plafonds de revenus. Ou, comme l’écrivaient les Gracques dans une note en 2021, d’« accélérer la rotation dans le parc social ».

    Ce think tank compte dans ses rangs M. François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France. Lequel bénéficie d’une indemnité logement de 6 182 euros par mois, en plus de son salaire de 25 321 euros (1). Le prix d’un homme de convictions (le catholicisme social n’exclut pas un peu d’aisance) : après « quinze ans sans que les gouvernements tiennent (…) leurs engagements », s’est-il agacé lors d’une conférence en mars dernier, il faudrait s’occuper « enfin sérieusement » des dépenses publiques. Effectifs réduits, sites fermés : M. Villeroy a montré l’exemple. Et quand trois agents de la Banque de France se sont suicidés en 2023, le grand commis de l’État n’a pas hésité à déclencher un « plan bien-être au travail » (2).

    Lire la suite