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Le point sur l'A304

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Suite aux articles parus dans la presse, voici quelques informations concernant l'autoroute A 304.

Le 9 juin 2011, Nature et Avenir avait prévenu la DREAL du risque d'arrêt des travaux car les mesures de compensation des destructions de zones humides et des habitats n'étaient pas prévues au cours de l'enquête publique alors que c'est obligatoire.

En septembre 2011, notre association de protection de l'environnement ardennais : Nature et Avenir ne s'est pas associée à la plainte de sa fédération France Nature Environnement d'envergure nationale. En effet, le risque était grand de bloquer la construction de l'autoroute  et que nous avions des « promesses sérieuses » de renaturalisation des habitats. Nous avons participé aux réunions du comité de pilotage chargé de mettre au point les mesures compensatoires.

Ce comité de pilotage est constitué de : Etat, DREAL et DDT, ONF, ONEMA, Chambre d'agriculture, Conseil Général (mais pas Conseil Régional), PNR, maires d'Hargnies, Murtin Bogny, Monthermé, Nature et Avenir (JP Davesne et JMM Sogny), ReNArd (Nicolas Harter), Conservatoire (Valérie Genesseaux), Fédération de pêche, EPAMA. Il s'est réuni les 30 septembre 2011, 21 septembre 2012, 10 juillet 2013.

Voici les derniers chiffres donnés à la réunion du 10 juillet 2013 :

Le périmètre des travaux s'étend sur 410 ha comprenant 235 ha de zones humides.

On en était le 10 juillet à 10% de compensations réalisées mais l'état d'avancement de la mise en œuvre des mesures compensatoires était de :

- 58 % pour les  zones humides habitat

- 8 % pour les zones humides pédologiques

- 19 % pour les ripisylves

Avec les « promesses » d'autres réalisations on pensait que la DREAL n'était pas loin d'avoir trouvé toutes les mesures compensatoires ...

Mais attention, le jugement qui vient d’être rendu le 12 février 2014 ne porte pas sur les objectifs atteints actuellement, il porte sur l'absence, lors de l'enquête publique de 2011 de la description de ces mesures compensatoires. En l'absence de telles mesures, le Préfet ne devait pas publier son arrêté du 28 mars 2011, c'est pourquoi le tribunal annule cet arrêté et condamne l’état à interrompre le chantier pour ne pas avoir respecté la réglementation en vigueur..

Le but de cette action en justice est d'éviter qu'un tel problème ne se reproduise lors de la construction d'autres autoroutes.

Un autre problème concerne Christophe DUMONT, membre du CA de Nature et Avenir, seul écologiste à avoir donné son opinion aux journalistes. Ses propos ont été déformés. Pour rétablir la vérité, il faut savoir que Christophe Dumont a écrit  qu'il s'agissait d'un "épisode navrant de l'histoire de cette autoroute" (il m'a envoyé copie de son communiqué en même temps qu'il l'envoyait à l'Union). Une pirouette journalistique lui a fait dire qu'il "se réjouissait du jugement" (ce qui est faux) et a provoqué des réactions injustifiées. Il a expliqué le lendemain au même journaliste que les écologistes locaux n'ont aucune responsabilité dans l'arrêt des travaux. En dessous de sa photo, le journaliste a écrit :"Christophe Dumont persiste et signe". De quoi y perdre son latin...

Pensez à donner votre opinion sur le site internet de l'Union.